UN DES PLUS BEAUX SPECIMENS DU STYLE RURAL DU XIIIème SIECLE
L'EGLISE
SAINT-GERMAIN de la
commune de Branville a été décrite avec un certain enthousiasme par
le grand
historien et archéologue Arcisse de Caumont (Bayeux
1801 - Caen 1873) qui dit d'elle : "Branville est une grande et belle
église qui appartient, dans sa plus grande partie, au style du 13ème
siècle, et en est un des plus beaux spécimens pour un
édifice rural".
Certains éléments résulteraient sans doute d'une construction antérieure du XIIème siècle . L'ensemble est aujourd'hui encore dans sa presque totalité du XIIIème siècle. L'église a été inscrite sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 17 juillet 1926.
Certains éléments résulteraient sans doute d'une construction antérieure du XIIème siècle . L'ensemble est aujourd'hui encore dans sa presque totalité du XIIIème siècle. L'église a été inscrite sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 17 juillet 1926.
Vue de l'Eglise de
Branville vers 1850 dans les
"Statistiques Monumentales du Calvados" d'Arcisse de Caumont
|
Elle se compose de 3 parties
distinctes : dans l'axe est-ouest la nef
(en arrière-plan) comportant quatre travées, le chœur (ici au 1er plan) , légèrement plus
étroit que la nef, composé de
trois travées et entre les deux et en
saillie la
tour et son clocher
s'élevant au nord
(ici sur la droite de l'image).
Si la nef est assez simple avec une voûte en merrain (planches provenant de troncs d'arbre débités sommairement), en revanche "le chœur est de toute beauté. Ses trois travées sont voûtées en pierre avec arceaux croisés et arcs-doubleaux de forme torique, reposant, à chaque retombée, sur des colonnes semi-cylindriques engagées dont les chapiteaux sont garnis de deux rangs de feuillage variés. Des fleurs finement ciselées ornent les clefs de voûte."
C'est cette partie, le choeur, qui présente des désordres très graves pouvant amener sa ruine totale. La poussée des voûtes est tellement importante qu'elle a provoqué un déversement considérable des murs gouttereaux qui à son tour entraîne la déformation des arcs-doubleaux et des arcs d'ogive.
Ce diagnostic établi en 1981 par Mr DUVAL, architecte en chef des Monuments Historiques, le conduisit alors à proposer dans son rapport des mesures de consolidation urgentes afin de "remédier à un état déséquilibré inquiétant"
Malheureusement s'en est suivie une période de 30 ans d'oubli de l'église. Le but premier de notre association n'est pas d'en chercher les raisons ou les responsabilités, mais bien de relancer - mieux vaut tard que jamais - le processus d'études et de travaux envisagé à l'époque.
Si la nef est assez simple avec une voûte en merrain (planches provenant de troncs d'arbre débités sommairement), en revanche "le chœur est de toute beauté. Ses trois travées sont voûtées en pierre avec arceaux croisés et arcs-doubleaux de forme torique, reposant, à chaque retombée, sur des colonnes semi-cylindriques engagées dont les chapiteaux sont garnis de deux rangs de feuillage variés. Des fleurs finement ciselées ornent les clefs de voûte."
C'est cette partie, le choeur, qui présente des désordres très graves pouvant amener sa ruine totale. La poussée des voûtes est tellement importante qu'elle a provoqué un déversement considérable des murs gouttereaux qui à son tour entraîne la déformation des arcs-doubleaux et des arcs d'ogive.
Ce diagnostic établi en 1981 par Mr DUVAL, architecte en chef des Monuments Historiques, le conduisit alors à proposer dans son rapport des mesures de consolidation urgentes afin de "remédier à un état déséquilibré inquiétant"
Malheureusement s'en est suivie une période de 30 ans d'oubli de l'église. Le but premier de notre association n'est pas d'en chercher les raisons ou les responsabilités, mais bien de relancer - mieux vaut tard que jamais - le processus d'études et de travaux envisagé à l'époque.
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